Jérémie 8, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 10 septembre]

Le chapitre 5, 3 nous a montré qu’Israël ne sentait même plus les coups dont l’Éternel avait dû le frapper. Ici nous voyons ses responsables panser eux-mêmes « légèrement » les blessures et prétendre à la paix que Dieu ne pouvait pas leur donner (v. 11 ; 6, 14). Pourtant le baume de Galaad (la grâce) était à leur disposition ainsi que le fidèle médecin qui savait comment l’appliquer (v. 22 ; comp. Matt. 9, 12). Il y a là une leçon pour le croyant que Dieu discipline. Si nous acceptons de la main du Seigneur les épreuves qui nous sont nécessaires, laissons-Le aussi bander Lui-même les plaies qu’Il a permises (Job 5, 18). Ne cherchons pas à les guérir superficiellement par nos propres ressources. — Le prophète ajoute au verset 12 : « Ils n’ont eu même aucune honte »… c’est le propre d’une conscience endurcie (Soph. 3, 5, fin). Une indifférence totale quant au mal qu’il a commis caractérise ce pauvre peuple. — Le verset 20 peut être souligné en ce début de septembre où les moissons sont terminées, où l’été s’achève. Il y a un temps favorable pour être sauvé : c’est aujourd’hui. Bientôt le Seigneur va rassembler les épis mûrs de Sa grande moisson d’âmes. Alors l’été finira. Quel terrible réveil pour ceux qui devront dire : « Nous ne sommes pas sauvés » !