Jérémie 9, 1 à 9, 17 à 26

[Chaque jour les Écritures, année 3, 11 septembre]

Tout comme au temps de Jérémie, le peuple de Dieu aujourd’hui compte beaucoup de blessés à mort (v. 1). Si nous en connaissons, apportons-les par la prière au grand médecin qui a le pouvoir de les guérir (chap. 8, 22). — Ce chapitre 9 exprime l’indicible douleur du prophète. Parler sévèrement à ce peuple ne l’empêche pas d’être excessivement affligé à son sujet. Il souffre certes en pensant à l’état d’Israël et au châtiment qui le menace, mais surtout à cause du déshonneur jeté sur le nom de l’Éternel. Si nous aimions davantage le Seigneur, nous aurions aussi plus de tristesse en constatant l’ingratitude et l’indifférence qui, si souvent, répondent à Son amour. — Méditons les importants versets 23 et 24 (cités en 1 Cor. 1, 31). Il est dans la nature de chacun d’être fier de ses capacités et de se vanter de ce qu’il possède. Le sportif fera valoir ses exploits, ses muscles et sa souplesse ; le bon élève ses succès scolaires ; l’automobiliste, sa voiture plus puissante que celle de son voisin. Eh bien ! la seule chose dont Dieu nous permette de nous glorifier c’est de Le connaître (Ps. 20, 7 ; 2 Cor. 10, 17). Apprécions-nous à sa valeur notre relation avec le Seigneur Jésus ? Ou nous arrive-t-il quelquefois d’en avoir honte ?