Jérémie 10, 1 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 3, 12 septembre]

S’il existe un ancien et bon chemin dont nous avons à nous enquérir (chap. 6, 16), il en est un autre que nous devons nous garder d’apprendre (v. 2) : celui des nations, autrement dit du monde. En fait, tous nos contacts avec celui-ci tendent à nous imprégner de ses façons de vivre et de penser. Nous ne pouvons évidemment pas nous soustraire à ces contacts, et certains parmi nous y sont plus particulièrement exposés à cause de leurs occupations. Mais n’ayons en tout cas aucune curiosité ni intérêt pour « ces choses qui sont dans le monde » (Rom. 16, 19 fin). L’exemple de Dina en Genèse 34, 1 constitue un avertissement sérieux. Méfions-nous de certaines compagnies, de certains livres, prêts à nous instruire de ce dangereux chemin-là. Nous n’ignorons pas où il conduit ceux qui le suivent (Matt. 7, 13). Ce qui caractérise les nations au temps de Jérémie (de même que le monde actuel) c’est le service des idoles. Dieu déclare ce qu’Il en pense et le fait dire à ces nations au verset 11 dans leur propre langue (ce verset est écrit en araméen). — Le verset 23 nous rappelle une double vérité : le jour de demain n’est pas à nous pour en disposer (Jacq. 4, 13). Et nous ne sommes pas capables de diriger nos propres pas. Jérémie savait cela. Chacun de nous l’a-t-il appris ?