Jérémie 11, 1 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 3, 13 septembre]

Sous le règne de Josias, Hilkija le sacrificateur (certains admettent qu’il était le père de Jérémie : voir chap. 1, 1) avait retrouvé le livre de la loi au cours des travaux de restauration du temple (2 Chron. 34, 14). Ce livre comprenait le Deutéronome où toutes les conséquences de l’inobservation de l’alliance étaient annoncées dans son redoutable chapitre 28 (voir en particulier le v. 64). Effrayé, Josias s’était empressé au nom du peuple de renouveler cette alliance (2 Rois 22, 8… ; 23, 1-3). Or notre chapitre nous montre comment celle-ci a été violée de plus belle ! Il n’y a plus de remède (2 Chron. 36, 16 fin). Dieu ferme dorénavant Son oreille aux prières et enjoint au prophète de ne plus intercéder pour le peuple (v. 14 et 7, 16). — Jérémie est le représentant d’un résidu fidèle, persécuté. Mais à travers lui nous évoquons l’Agneau plein de douceur, objet des complots pour Le détruire « avec son fruit », « afin qu’on ne se souvienne plus de son nom » (v. 19 ; comp. Gen. 37, 18 ; Luc 10, 3). Tel était le vain propos des hommes et celui de Satan qui les inspirait. Car la pensée invariable de Dieu est que soit à jamais honoré le beau nom de Jésus (Phil. 2, 9). Et nous y répondons, toutes les fois que nous mangeons le pain et que nous buvons la coupe, en mémoire de Lui (1 Cor. 11, 25, 26).