Jérémie 13, 1 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 3, 15 septembre]

L’Éternel donne un signe à Jérémie : cette ceinture qu’il doit successivement porter sur lui sans jamais la laver ; aller enfouir près de l’Euphrate à plus de quatre cents kilomètres ; enfin retourner prendre, pour constater alors qu’elle n’est plus bonne à rien. Puis Il lui en explique la signification spirituelle. La ceinture est un ornement ; elle a sa place près du cœur ; de plus elle faisait partie du vêtement des sacrificateurs (Ex. 28, 40 ; et Jérémie en était un). Ainsi Dieu s’était-Il étroitement attaché ce peuple qui devait rehausser Sa gloire et Le servir. Mais l’orgueil et le culte des idoles avaient rendu Jérusalem et Juda aussi souillés et inutiles que peut l’être une ceinture pourrie. Comme celle-ci, ils seront transportés sur les bords de l’Euphrate, à Babylone (fin du v. 19). À moins qu’ils ne s’humilient, ce dont les plus haut placés, le roi et la reine, sont invités à donner l’exemple. Le verset 23 nous rappelle que le péché marque l’homme d’une manière indélébile. Nous ne pouvons pas plus nous en défaire qu’un Africain n’est en mesure d’éclaircir sa peau ou un léopard d’effacer ses taches. Mais, par la vertu du sang de Christ, Dieu peut ôter les péchés et donner un cœur nouveau. C’est ce qui arriva précisément à un Éthiopien dont le chapitre 8 des Actes nous raconte la conversion.