Jérémie 14, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 16 septembre]

Dieu parle à Israël, non seulement par la voix de Jérémie, mais aussi en lui envoyant la sécheresse et la famine. Le prophète — malheureusement il est seul à le faire — confesse les iniquités de son peuple et supplie l’Éternel pour lui. Dans son amour pour ce peuple, il ne peut se résoudre à ne plus prier pour lui. Il n’a aucun argument à faire valoir en sa faveur. Alors il demande : « Agis à cause de ton nom » (v. 7, 20, 21 ; Éz. 20, 9 ; Dan. 9, 19). Et c’est bien le motif le plus élevé pour demander à Dieu d’intervenir. De notre côté tout est misère. Que pouvons-nous invoquer pour faire agir le bras de Dieu ? Une seule chose : le nom de Jésus. Lui-même nous en a révélé le merveilleux pouvoir (Jean 15, 16). Le Père ne peut pas ne pas répondre aux prières qui Lui sont adressées en ce nom qu’Il aime. Et « si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste — envers Jésus, notre parfait Sauveur — pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1, 9). — Les versets 10 à 19 parlent de faux prophètes qui rassurent le peuple par des mensonges. Ils subiront eux-mêmes, avec ceux qui les écoutent, le châtiment auquel ils ont refusé de croire (v. 15).