Jérémie 15, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 17 septembre]

Une nouvelle fois l’Éternel prévient Jérémie qu’Il ne peut agréer son intercession. Moïse et Samuel eux-mêmes, dont nous connaissons la vie de prière et leur amour pour Israël, ne pourraient plus rien dans l’état actuel de ce pauvre peuple (voir Ps. 99, 6). Jérémie est au bord du désespoir (v. 10). Il prend Dieu à témoin de sa fidélité : « Tes paroles se sont-elles trouvées, je les ai mangées » (comp. Ps. 119, 103). Le livre de la loi avait en effet été retrouvé dans le temple et le jeune sacrificateur en avait fait ses délices. Enfants de Dieu, puissions-nous comme Jérémie trouver tous les jours dans la Bible la nourriture de notre âme et en même temps la joie de notre cœur. Paul rappelait à Timothée qu’un bon serviteur du Christ Jésus doit être nourri dans les paroles de la foi et de la bonne doctrine (1 Tim. 4, 6). — L’Éternel encourage Son fidèle mais craintif témoin qui, pour Lui, « porte l’opprobre » (v. 15 ; Ps. 69, 7) et Il lui promet de le délivrer. Il l’invite à séparer ce qui est précieux de ce qui est vil. Un disciple de Jésus doit avoir une conscience délicate pour discerner le bien et le pratiquer, pour juger le mal et s’en séparer (comp. aussi 1 Pier. 3, 10-12). C’est à cette condition seulement qu’il pourra parler comme la bouche ou l’oracle de Dieu (v. 19).