Jérémie 16, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 septembre]

Parce que lui-même est précieux aux yeux de l’Éternel, Jérémie a été invité à se tenir séparé de ce qui est vil (chap. 15, 19) c’est-à-dire de ce peuple méchant. Il est impossible de se mêler au mal et de rendre en même temps témoignage contre ceux qui le pratiquent. Dieu ne permet même pas à ce jeune homme de fonder une famille dans un tel lieu. Tout ceci pour bien montrer qu’il ne peut plus y avoir d’installation durable dans Jérusalem à la veille du jugement qui la menace. De plus — et ceci nous parle à tous — Jérémie doit s’abstenir en vrai nazaréen, de toute communion avec les festins et les réjouissances d’un peuple condamné. Mais ce n’est certainement pas une grande privation pour quelqu’un qui trouve ses joies dans la Parole de son Dieu (chap. 15, 16). Plus le Seigneur et Sa Parole feront notre bonheur, moins nous aurons envie de goûter aux plaisirs trompeurs que le monde peut offrir. — Les versets 20 et 21 mentionnent : le châtiment de l’Éternel sur Son peuple ; le motif de ce châtiment ; mais aussi la promesse d’une future restauration (v. 15). La puissante intervention de l’Éternel par des « pêcheurs » et des « chasseurs » pour ramener les fils d’Israël aura pour effet de Le faire reconnaître aussi par les nations (v. 19).