Jérémie 17, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 3, 19 septembre]

Pour faire prendre conscience à l’homme de sa condition de pécheur invétéré, Dieu emploie dans Sa Parole différents langages : l’exemple du peuple d’Israël et de sa faillite morale ; le don de Sa loi sainte, la vie parfaite de Christ ici-bas (faisant par contraste ressortir la méchanceté de l’homme), enfin comme ici des déclarations directes et irréfutables. Le verset 9 affirme que le cœur humain est foncièrement pervers et incorrigible : « trompeur par-dessus tout et incurable ». Sentence qu’il nous faut graver définitivement dans notre pensée ; nous serons ainsi gardés d’accorder la moindre confiance à ce pauvre cœur — le nôtre aussi bien que celui d’autrui — et nous nous épargnerons bien des déceptions. Réalisons plutôt le verset 7 : « Béni l’homme qui se confie en l’Éternel », avec l’heureuse portion qui en résulte (comp. le v. 8 avec le Ps. 1, 3). Abreuvé à la source intarissable, un tel homme ne redoute ni chaleur ni sécheresse ; il ne s’en aperçoit même pas. « Enraciné en Lui » (Col. 2, 7) il ne craint pas et ne cesse de porter du fruit pour Dieu. Il réalise en effet la condition énoncée par le Seigneur Jésus : « Celui qui demeure en moi, et moi en lui, celui-ci porte beaucoup de fruit ; car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jean 15, 5).