Jérémie 22, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 3, 25 septembre]

Sur l’ordre de l’Éternel, Jérémie est aussi prêt à se rendre au palais royal qu’à l’humble maison du potier. Sa tâche est de nouveau difficile, car il s’agit d’avertir et d’exhorter personnellement le roi de Juda lui-même. Rendre témoignage devant un supérieur est particulièrement exerçant pour un jeune croyant. Mais, s’il compte sur le Seigneur, il sera toujours fortifié et béni en le faisant (lire Act. 26, 22). — Dieu avait jadis promis à David que si ses descendants prenaient garde à leur voie pour marcher avec Lui en vérité et de tout leur cœur, il ne manquerait pas d’un homme sur le trône d’Israël (1 Rois 2, 4). Hélas ! ni Shallum (ou Joakhaz, voir 2 Rois 23, 31, 32) ni ses frères Jehoïakim et Sédécias, ni Conia (Jehoïakin) n’ont rempli cette condition. Aussi seront-ils les quatre derniers rois de la dynastie de David avant la dispersion du peuple. Dans les chapitres 21 et 22, chacun d’eux est condamné nommément pour ses propres fautes. Aucun ne pourra dire qu’il supporte les conséquences des péchés de ses prédécesseurs (comp. chap. 31, 29). Aucun, non plus, qui n’a pas été averti, car le ministère du prophète s’est prolongée sous tous ces règnes (chap. 21, 7 ; 22, 11, 18, 24).