Jérémie 22, 13 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 3, 26 septembre]

« Écoute la parole de l’Éternel, ô roi de Juda… toi et tes serviteurs, et ton peuple… » (v. 2). Mais c’est en vain que Jérémie a adressé à Jehoïakim cette invitation pressante. Dès sa jeunesse, quand tout allait bien, celui-ci avait décidé de ne pas écouter la voix de l’Éternel (d’après le verset 21 qui s’applique aussi à tout le peuple). Aussi voyez tous les mauvais fruits qui, à l’âge de l’homme, en sont la conséquence : injustice, manque de droiture, orgueil, malhonnêteté, tyrannie et violence (v. 13, 17 où Jérémie n’hésite pas à dire à ce roi qu’il est un meurtrier). Pourtant Jehoïakim avait eu sous les yeux le bon exemple de son père Josias et les heureuses conséquences de sa marche fidèle (v. 15, 16) ! Enfants de parents chrétiens, souvenez-vous de l’histoire de ce roi ! — Le verset 14 mérite aussi toute notre attention. La recherche du luxe de la part d’un chrétien ne contredit-elle pas son caractère d’étranger et sa vocation céleste ? — Il s’agit ensuite de Conia, jeune homme de dix-huit ans, qui n’a régné que trois mois, avant d’être transporté à Babylone avec sa mère (2 Rois 24, 8…). Par de tels événements Dieu s’adressait alors au monde entier (v. 29). Ce châtiment public montrait qu’on ne bravait pas impunément Sa volonté.