Jérémie 29, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 6 octobre]

Jérémie a confié à deux voyageurs une lettre pour Babylone. Elle est destinée à ceux, de toutes les classes du peuple, qui avaient déjà été transportés sous le règne précédent. Le ton de cette lettre est tout différent de celui que prend le prophète quand il s’adresse au peuple resté à Jérusalem. À eux il peut exprimer de la part de l’Éternel des « pensées de paix et non de mal », des consolations, des encouragements et de touchantes promesses. — De même qu’Israël à Babylone, le chrétien est un étranger sur la terre. Sa bourgeoisie est dans les cieux (Phil. 3, 20). Il attend l’accomplissement de la promesse qui l’introduira dans sa vraie patrie. La « bonne parole » de Dieu lui garantit « un avenir et une espérance » (v. 10, 11). Toutefois elle ne fixe pas, comme à ces transportés, le moment exact où cette bienheureuse espérance se réalisera. Le Seigneur désire en effet que nous L’attendions continuellement. Et, jusqu’à l’heureux moment de Son retour, rappelons-nous que nous avons aussi des devoirs vis-à-vis de notre ville ou de notre village (v. 7) : procurer la paix (comp. Matt. 5, 9), penser au vrai bien des âmes et prier pour ceux avec lesquels nous vivons.