Jérémie 29, 15 à 32

[Chaque jour les Écritures, année 3, 7 octobre]

La funeste activité des faux prophètes ne se limitait pas à Jérusalem et à Juda. À Babylone même, parmi le peuple transporté, quelques-uns d’entre eux propageaient « des paroles de mensonge » (v. 23). Dans sa lettre, Jérémie met les « captifs » en garde contre eux et annonce l’horrible fin de deux de ces méchants hommes, Sédécias et Achab. Un troisième, Shemahia, avait écrit de Babylone au peuple resté à Jérusalem pour le pousser à la révolte contre l’Éternel (fin du v. 32). Et même, dans une de ses lettres, il n’avait pas hésité à désigner un nouveau sacrificateur sur lequel il comptait pour s’emparer de Jérémie. Mais, comme ce dernier l’écrit lui-même ailleurs : « Qui est-ce qui dit une chose, et elle arrive, quand le Seigneur ne l’a point commandée ? » (Lam. 3, 37). Shemahia aussi doit entendre la sentence de l’Éternel contre lui. — Que de fois, dans leurs épîtres inspirées, d’autres serviteurs de Dieu seront contraints de dénoncer de faux docteurs et de mauvais ouvriers (voir par exemple Gal. 1, 7 ; Phil. 3, 2 ; 2 Pier. 2, 1 ; 1 Jean 2, 18 ; Jude , 3, 4…). Enfants de Dieu, notre sécurité consiste à bien connaître la voix du bon Berger (Jean 10, 4, 5). Nous ne risquerons pas alors de la confondre avec une autre voix.