Jérémie 30, 1 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 3, 8 octobre]

L’Éternel invite Jérémie à consigner toutes Ses paroles dans un livre. Les générations qui suivront pourront s’y reporter, et c’est encore notre privilège. Nous n’avons plus ni prophètes ni apôtres au milieu de nous pour nous enseigner, mais Dieu a pris soin de nous conserver Sa Parole écrite, seule source de vérité pour nos âmes. — Par les Écritures, Israël recevra au milieu de sa pire détresse des promesses et des consolations. — Au verset 11 brillent à la fois la sainteté et la bonté de Dieu. « Je ne te tiendrai point pour innocent » — dit-Il. Le Dieu saint ne peut en aucune manière passer par-dessus le mal. Il se doit à Lui-même de corriger les siens. Mais le Dieu d’amour le fait « avec mesure », sans frapper un seul coup de plus que cela n’est nécessaire (voir aussi chap. 10, 24 et 46, 28). Les versets 18 et 19 du chapitre 31 nous montreront l’effet de cette correction salutaire (1 Cor. 11, 32). En même temps on sent, en lisant les versets 18 à 22, combien Dieu se réjouit à la pensée de guérir et de rétablir Son peuple. — « Qui est celui qui engage son cœur ? », demande l’Éternel (v. 21). Et nous, sommes-nous chrétiens par conformisme et habitude ? Ou bien avons-nous vraiment notre cœur engagé pour le Seigneur ?