Jérémie 32, 16 à 28, 36 à 44

[Chaque jour les Écritures, année 3, 13 octobre]

Encore aujourd’hui, lorsque quelqu’un achète un terrain ou une maison, un certain nombre de formalités doivent être remplies devant le notaire et les autorités. Après quoi le nouvel acquéreur reçoit une pièce officielle prouvant sa qualité de propriétaire. Jérémie conservera soigneusement les lettres attestant que le champ lui appartient (v. 14). Par la Parole de Sa grâce Dieu garantit à Ses enfants « un héritage avec tous les sanctifiés » (Act. 20, 32). Et nous pouvons affirmer comme Paul : « Je suis persuadé qu’il a la puissance de garder ce que je lui ai confié, jusqu’à ce jour-là » (2 Tim. 1, 12). Cette fin du royaume de Juda ressemble d’ailleurs à bien des égards aux jours de la seconde épître à Timothée. Au milieu de la ruine, Jérémie, seul et prisonnier comme l’apôtre, sait qui il a cru. Sa prière monte vers l’Éternel (v. 16-25). Il met en contraste la détresse actuelle avec les bénédictions d’autrefois. Mais il connaît la grande puissance du Seigneur (v. 17), Sa bonté (v. 18) et la grandeur de Son conseil (v. 19 ; comp. 2 Tim. 1, 7). « Aucune chose n’est trop difficile pour toi », peut-il dire. C’est ce que, dans sa belle réponse, Dieu lui confirme — et nous confirme (v. 27 ; comp. Matt. 19, 26).