Jérémie 36, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 octobre]

Nous avons déjà fait la connaissance de Baruc, ami fidèle et secrétaire de Jérémie (chap. 32, 12). Son nom signifie « béni ». Bien qu’appartenant à une noble famille (son frère Seraïa était premier chambellan du roi ; chap. 51, 59), cet homme avait choisi la compagnie du prophète captif, haï et méprisé plutôt que celle des princes à laquelle sa naissance lui donnait droit. Il nous fait penser à Onésiphore, ce frère dévoué qui visitait Paul dans sa prison à Rome, au sujet duquel ce dernier peut écrire à Timothée : « Il m’a souvent consolé et n’a point eu honte de ma chaîne,… et tu sais mieux que personne combien de services il a rendus dans Éphèse » (2 Tim. 1, 16-18). Baruc, lui aussi, est toujours prêt à servir malgré les risques que cela comporte. Oui admirons — et souhaitons posséder — ce beau zèle, dicté par l’amour à la fois pour Dieu, pour Son serviteur et pour Son peuple. Il s’agit ici d’écrire, sous la dictée de Jérémie prisonnier, les paroles de Dieu Lui-même (comp. aussi Rom. 16, 22) ; puis de les lire, le jour du jeûne, aux oreilles de tout Juda. Un auditeur nommé Michée, spécialement attentif, s’empresse d’informer les princes et ceux-ci convoquent Baruc pour qu’il leur donne une audition particulière du contenu de ce rouleau.