Jérémie 44, 24 à 45, 5

[Chaque jour les Écritures, année 3, 31 octobre]

Jérémie a fait le rappel des abominables péchés du peuple. Il a pris note de l’outrageuse réponse de cette assemblée de rebelles. Il en tire maintenant les conclusions. Elles sont effrayantes ! À l’exception d’un fort petit nombre, ce peuple va périr en Égypte sous le coup des calamités qui l’attendent (et dont « la reine des cieux » sera bien incapable de les protéger). Il n’en sera plus jamais question. — Mais, dans ces temps de ruine générale, il est consolant de constater que « le Seigneur connaît ceux qui sont siens » (2 Tim. 2, 19). Tout un petit chapitre est consacré à Baruc. L’Éternel a pour lui une parole personnelle, tout à la fois de remontrance et de réconfort. Cet homme a été — avec Jérémie qu’il n’a pas quitté — l’objet de calomnies et d’accusations publiques (chap. 43, 3). Toutefois ce qui importait, c’était ce que Dieu pensait de lui (2 Tim. 2, 15). Baruc, descendant de famille princière, avait peut-être espéré jouer un rôle, prendre la tête d’un peuple humilié et restauré. Aussi le découragement l’a-t-il atteint (v. 3 ; Prov. 24, 10). Mais l’Éternel l’exhorte : « Tu chercherais pour toi de grandes choses ? Ne les cherche pas » (v. 5). De notre part non plus, le Seigneur n’attend pas de grandes choses… à l’exception d’une chose très grande à Ses yeux : la fidélité (comp. Apoc. 3, 8).