Jérémie 46, 20 à 47, 7

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 novembre]

Au milieu de ces jugements contre les nations, l’Éternel prend soin d’intercaler une parole destinée à rassurer le futur résidu d’Israël. De la même manière, quand l’avenir s’assombrit pour le monde, l’enfant de Dieu est invité à ne pas craindre et à se souvenir de son espérance (2 Thess. 2, 16, 17). — Dans le chapitre 47, c’est la Philistie qui est condamnée. Nous savons que cet ennemi traditionnel d’Israël était installé à l’intérieur des frontières, contrairement aux autres nations (Moab, Ammon, Édom…) dont il sera question dans les chapitres suivants. Si ce peuple a été parfois tributaire, en particulier sous le règne de David (2 Sam. 8, 1), cependant Israël, même du temps de ses plus puissants rois, n’a jamais pu lui arracher les villes (Gaza, Askalon…) qui faisaient partie de son territoire. Tirant leur origine de l’Égypte (Mitsraïm : Gen. 10, 6 note, 13, 14), les Philistins nous parlent des « professants » inconvertis de ce monde qui prennent place sans en avoir le droit dans le pays de la bénédiction. Ils se réclament des privilèges chrétiens sans avoir la vie qui y donne droit ; ils prétendent être des enfants de Dieu, tout en étant les ennemis de Son peuple et de la vérité. Nous devons les traiter pour ce qu’ils sont en réalité et ne leur faire aucune concession.