Jérémie 49, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 4 novembre]

Les fils d’Ammon avaient lâchement profité de la transportation des dix tribus pour s’approprier le territoire de Gad de l’autre côté du Jourdain. Par un juste retour des choses, après avoir indûment « hérité » d’Israël, ils deviendront son héritage (fin du v. 2). Nous avons vu hier Moab le moqueur devenir à son tour un objet de dérision (chap. 48, 26, 27), et il est remarquable de constater que les jugements que Dieu envoie sont souvent en rapport avec la faute commise envers autrui. De telles leçons, si nous savons les recevoir, nous permettront de mieux comprendre la portée de Matthieu 7, 2 et 12, en nous incitant à ne pas faire aux autres ce que nous ne désirons pas qu’il nous soit fait. — Ce qui caractérise ici Édom, c’est son extrême arrogance. Niché comme l’aigle dans ses rochers escarpés et sauvages de la montagne de Séhir (v. 16), ce peuple se considérait comme invulnérable. Mais Dieu a su et saura de nouveau l’y trouver pour l’en faire descendre, réduisant son repaire en désert perpétuel (v. 13, et Abd. 4). Contrairement à Moab et à Ammon, l’Éternel ne fait en terminant aucune promesse à Édom de rétablir ses captifs. « Il n’y aura pas de reste de la maison d’Ésaü » (Abd. 18 ; comp. chap. 48, 47 et 49, 6).