Lamentations de Jérémie 1, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 3, 12 novembre]

Les Lamentations de Jérémie expriment la douleur du prophète devant les événements racontés par le dernier chapitre de son livre, c’est-à-dire la prise et la destruction de Jérusalem par l’armée de Nebucadnetsar. Mais, comme toute prophétie, la portée de celle-ci dépasse les circonstances qui en ont été l’occasion et l’Esprit nous conduit dans ces chapitres jusqu’au temps à venir de la « grande tribulation » par laquelle Israël devra passer. — Il est touchant de voir Jérémie, bien que personnellement non coupable, prendre la plus grande part à l’humiliation de Jérusalem et s’identifier avec le peuple qui est sous le jugement de Dieu. Les malheurs qu’il n’avait cessé d’annoncer, et auxquels le peuple n’avait pas voulu croire, sont maintenant arrivés. Un autre n’aurait pas manqué de dire : Je vous avais avertis ! Si seulement vous m’aviez écouté ! Le serviteur de Dieu ne cherche pas ainsi à triompher. Bien au contraire ! Jérusalem qui ne trouve plus au jour de sa détresse personne qui lui aide (v. 7 ; És. 51, 18, 19), personne qui la console (v. 2, 9, 17, 21) aura en Jérémie (type de Christ) le plus fidèle des amis, le plus fervent des intercesseurs (voir Prov. 17, 17).