Marc 4, 13 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 3, 29 novembre]

Le Seigneur explique à Ses disciples la parabole du semeur. Elle est le point de départ de tout Son enseignement (v. 13). En effet, pour comprendre celui-ci, il est nécessaire que l’évangile ait d’abord pris racine dans le cœur. — Même si nous sommes de vrais croyants, craignons de ressembler parfois aux trois premiers terrains, car ce n’est pas seulement la bonne nouvelle du salut que Satan cherche à ravir aussitôt semée. Combien de paroles Dieu ne nous a-t-Il pas adressées auxquelles notre cœur n’a pas été sensible parce que nos contacts avec le monde l’avaient endurci comme le chemin (voir chap. 6, 52) ? Ou bien ne nous est-il pas souvent arrivé d’agir sous l’effet de nos sentiments, jusqu’à ce qu’une épreuve manifeste notre manque de dépendance et de foi (comp. v. 17) ? — À l’opposé de l’insouciance, les soucis sont également nuisibles (Luc 21, 34) ! Avec « la tromperie des richesses et les convoitises à l’égard des autres choses », ils peuvent étouffer un temps la vie spirituelle d’un enfant de Dieu et priver le Seigneur du fruit qu’il aurait dû porter en sa saison (Tite 3, 14, fin). « Prenez garde à ce que vous entendez » — recommande le Seigneur Jésus (v. 24). En Luc 8, 18 nous lisons : « Prenez garde comment vous entendez ». Oui, de quelle manière recevons-nous la divine Parole ?