Marc 4, 26 à 41

[Chaque jour les Écritures, année 3, 30 novembre]

La parabole des versets 26 à 29 qui correspond à celle de l’ivraie dans le champ en Matthieu 13, présente un enseignement sensiblement différent. Il n’est question ici que du travail de Dieu, tandis qu’en Matthieu l’ennemi intervient aussi, à cause de la négligence des hommes qui dormaient. Dans notre verset 27, le grand semeur Lui aussi paraît dormir. Mais en réalité, de jour comme de nuit, sans être vu, Il veille sur Sa précieuse semence et l’entoure de tous les soins nécessaires pour qu’elle croisse jusqu’à la moisson. Chers amis chrétiens, il peut nous sembler quelquefois que le Seigneur est indifférent, qu’Il n’entend pas nos prières, que Son œuvre est abandonnée. Mais levons les yeux, comme Jésus invite Ses disciples à le faire par la foi. Les campagnes sont déjà blanches pour la moisson (Jean 4, 35). — Pour passer à l’autre rive, ce qui correspond à la périlleuse traversée du monde, les disciples ne sont pas seuls. Avec eux, dans la nacelle, ils ont pris le Seigneur « comme il était » (v. 36). Que de personnes se font de Jésus une image fausse et lointaine. « Qui est celui-ci ? » demandent les disciples. — Le même qui a rassemblé le vent dans le creux de Ses mains, serré les eaux dans un manteau (Prov. 30, 4).