Marc 11, 15 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 3, 18 décembre]

Le Seigneur purifie ce temple qu’Il avait inspecté la veille. Le zèle du parfait serviteur Le dévore pour la maison de Son Dieu (Jean 2, 17). — Le soir venu, Il quitte la ville souillée, mais Il y retourne le jour suivant en passant devant le figuier. En réponse à la remarque de Pierre, Jésus ne souligne pas Son propre pouvoir, mais dirige sur Dieu la pensée des disciples. C’est comme s’Il leur disait : Celui qui m’a répondu est prêt à exaucer aussi vos prières et à ôter tout obstacle de votre route, serait-il aussi grand qu’une montagne. Avoir foi en Dieu, ce n’est pas nous forcer à croire à la réalisation de nos désirs, c’est compter sur quelqu’un que nous connaissons, qui est fidèle, et qui nous aime. Mais il est un cas où Dieu ne pourra absolument pas nous répondre : celui où nous avons « quelque chose contre quelqu’un ». Voilà sur le chemin de nos relations avec Dieu une montagne infranchissable. Il faut nous en occuper séance tenante afin de retrouver vers Lui, et aussi vers nos frères, ces « chemins frayés » du cœur, dont parle le psaume 84, 5. — Au verset 27 commencent les derniers entretiens du Seigneur, au cours desquels Il va confondre successivement tous Ses adversaires.