Marc 14, 55 à 72

[Chaque jour les Écritures, année 3, 27 décembre]

En pleine nuit, le palais du souverain sacrificateur est en grande effervescence. Jésus se tient devant Ses accusateurs. De faux témoins font des dépositions qui ne s’accordent pas. Mais Lui n’en tire pas parti pour se défendre. Il est condamné, souffleté, frappé ; on Lui crache au visage. Notre adorable Sauveur accepte tous ces outrages, annoncés par la prophétie (És. 50, 6). Hélas ! une autre scène se joue dans la cour du palais. Pierre n’avait pas cru son Maître, à qui il avait assuré : « Je ne te renierai point » (v. 31). Il ne L’avait ensuite pas écouté pour veiller et prier à Gethsémané. Le secret de sa défaite est là. Pourtant le Seigneur les avait avertis que « la chair est faible » (v. 38). Mais c’était une vérité que Pierre n’était pas prêt à accepter, aussi doit-il en faire l’amère expérience. Ce que nous ne voulons pas apprendre avec le Seigneur en recevant humblement Sa Parole, nous pourrons avoir à l’apprendre douloureusement en ayant affaire avec l’Ennemi de nos âmes. — Pour mieux confirmer qu’il ne connaît pas « cet homme », le pauvre Pierre profère des imprécations et des jurements. Ne l’accablons pas ; pensons plutôt de combien de manières nous pouvons renier le Seigneur si nous ne veillons pas : par nos actes, par nos paroles, ou… par nos silences (lire 1 Cor. 10, 12).