Marc 15, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 28 décembre]

L’œuvre de mort doit, elle aussi, s’accomplir aussitôt (v. 1). Pressés par l’approche de la Pâque et dans leur hâte d’en finir avec ce prisonnier qui leur inspire de la crainte, les chefs du peuple ne perdent pas un instant. Ils conduisent Jésus à Pilate après avoir lié ces mains qui avaient guéri tant de misères et qui n’avaient jamais fait que le bien. Devant le gouverneur romain, le Sauveur à nouveau garde un silence dont les psaume 38, 13 à 15 ; Ps. 39, 9 et Lam. 3, 28 révèlent les profonds motifs. Sa prière dans le même moment est : « Je m’attends à toi,… toi tu répondras, Seigneur, mon Dieu »… et : « c’est toi qui l’as fait ». — Sous la pression des principaux sacrificateurs, tout le peuple dans sa folie aveugle réclame à grands cris la mise en liberté du meurtrier Barabbas et la crucifixion de son Roi. Alors Pilate, voulant contenter la foule, libère le criminel et condamne celui dont il reconnaît l’innocence. Voilà jusqu’où peut aller le désir de plaire aux hommes (Jean 19, 12) ! — Les soldats brutaux se moquent, feignant de se soumettre à Celui qui est en leur pouvoir (parce qu’Il s’est livré volontairement). Et l’homme couronne son Créateur des épines que la terre avait produites comme conséquence de son péché (Gen. 3, 18).