Psaume 50

[Chaque jour les Écritures, année 4, 10 janvier]

Le psaume 49 rappelait à tous les habitants du monde la fragilité et la vanité des richesses et des honneurs, ces deux pôles d’attraction pour les hommes de tous les temps. Dans le psaume 50, Dieu s’adresse à Israël Son peuple (v. 7) pour lui montrer l’inutilité des sacrifices. Ceux-ci non plus ne peuvent racheter l’âme, ni « rendre parfaits ceux qui s’approchent ». Par un seul sacrifice, Dieu a scellé Son alliance avec Israël (v. 5 ; Héb. 10, 1, 10). En retour, ce qu’Il attend maintenant de tous les siens, c’est la louange (v. 14, 23 ; Héb. 13, 15). — Le court verset 15 résume l’histoire de nos délivrances. D’abord la prière ; puis la réponse divine qui nous est assurée ; enfin l’action de grâce (tu me glorifieras) — que, hélas ! nous oublions souvent. Mettons en Dieu notre confiance ; invoquons-Le et Il accomplira Sa promesse ! — Dans les versets 16 à 22, Dieu avertit le méchant, mais celui-ci, tout en ayant la bouche remplie de pieuses paroles, les renie en pratique et il hait la correction. Gardons-nous de lui ressembler ! — Remarquons encore la magnifique introduction (v. 1, 2) qui donne, comme souvent, le thème du psaume : Dieu parlant à la terre pour lui révéler Sa splendeur dans la personne de Christ, juge souverain et roi glorieux en Sion.