Psaume 51

[Chaque jour les Écritures, année 4, 11 janvier]

Le psaume 51 a été écrit par David dans une bien douloureuse circonstance (2 Sam. 12). Il nous révèle les sentiments produits dans l’âme par une réelle conviction de péché, ainsi que le chemin tracé par le Saint Esprit pour retrouver la communion. Considérons-en les pénibles étapes : la confession de la faute commise (v. 3) ; la pensée que Dieu a été offensé, et pas seulement telle ou telle personne (v. 4) ; le rappel de notre nature mauvaise (v. 5) ; le sentiment des exigences de Dieu quant à « la vérité dans l’homme intérieur » (n’oublions jamais ce v. 6) ; le désir d’une conscience pure et droite (v. 10) ; enfin le besoin d’un retour à la sainteté pratique (v. 11), à la joie et à un service dévoué (v. 8, 12). Une fois restauré, le croyant sera en mesure de faire connaître à d’autres la grâce qui lui a pardonné (v. 13 ; comp. Luc 22, 32). — Tout ce travail ne comporte l’offrande d’aucun sacrifice (v. 16), d’aucune œuvre de « pénitence ». Un esprit brisé, un cœur vraiment humilié, voilà ce que Dieu peut recevoir par l’efficacité de l’œuvre de Christ (v. 16, 17). — Amis, si nous nous sommes laissés surprendre par quelque faute, relisons ce psaume dans la présence de Dieu, non comme la confession de David, mais comme notre propre prière.