Psaume 52

[Chaque jour les Écritures, année 4, 12 janvier]

Jusqu’à la fin du deuxième livre (Ps. 72) nous allons trouver des psaumes de David dont plusieurs ont été composés, comme le 51, dans des circonstances particulières. 1 Samuel 22, 9… nous raconte comment Doëg l’Édomite rapporta à Saül le passage de David chez Akhimélec le sacrificateur, et le massacre qui s’ensuivit. Ce Doëg est une figure de l’Antichrist, personnage prophétique qui incarnera le mal et y mettra sa gloire (v. 1). Quel contraste entre le verset 7 du psaume 45 adressé au Seigneur Jésus et ces versets 1 et 3 qui interpellent cet « homme fort » ! Pour la consolation des fidèles, la prophétie du verset 5 s’accomplira en Apocalypse 19, 20. — En face de cette puissance de mal, le psalmiste se réfugie en Dieu (v. 8) et Le célèbre même (v. 9). Ainsi l’Esprit de Dieu sait se servir des pires épreuves pour produire des accents de louange dans le cœur des rachetés. Quant à l’incrédule, il n’a jamais de paix, et ses appuis précaires ne méritent aucunement la confiance qu’il met en eux (v. 7). Ses richesses sont pourries… son or et son argent sont rouillés, comme le déclare l’apôtre Jacques (chap. 5, 2, 3).