Psaume 53

[Chaque jour les Écritures, année 4, 13 janvier]

À l’exception du verset 5, et de la substitution du nom de Dieu à celui d’Éternel, le psaume 53 est la reproduction presque textuelle du psaume 14. Romains 3, 10 à 12 en cite les trois premiers versets pour démontrer la faillite générale de toute la race humaine, et personne jamais n’a pu le contredire. « Il n’y a personne qui fasse le bien » (v. 1), « non pas même un seul » ajoute le verset 3. Nous savons pourtant qu’il y a eu un homme, Celui qui est venu du ciel, sainte exception entre les fils des hommes, que Dieu a pu regarder des cieux (v. 2 ; comp. Matt. 3, 16, 17). — « Il n’y a point de Dieu » prétend l’insensé dans son cœur, bien que sa conscience lui dise le contraire ; et bien qu’il se meuve par Sa permission, vive de Ses bienfaits et respire par Son souffle (Act. 17, 28). Mais Dieu le gêne, aussi s’efforce-t-il de se persuader qu’Il n’existe pas, mettant à Sa place la science « toute-puissante » ou la philosophie. Et quand il est obligé malgré tout d’admettre une cause aux choses qui le dépassent, l’incrédulité parle vaguement de la nature ou de la providence pour éviter d’avoir à prononcer ce nom de Dieu qui lui fait peur… parce que Dieu est lumière. C’est Lui qui confondra tous les « ouvriers d’iniquité ».