Psaume 54

[Chaque jour les Écritures, année 4, 14 janvier]

Après Doëg, l’Édomite, les Ziphiens avaient eux aussi traîtreusement renseigné Saül sur les faits et gestes de David son rival et lui avaient permis de retrouver sa trace. Nous avons ce récit en 1 Samuel 23, 19…, mais une chose primordiale n’y est pas mentionnée : c’est cette prière confiante que le roi rejeté a fait monter vers son Dieu à l’heure du danger. — Il devrait y avoir ainsi dans la vie du chrétien, au travers de ses circonstances de tous les jours, une « trame » de prières tissée dans le secret entre le Seigneur et lui. C’est ce que nous trouvons par exemple tout au long du livre de Néhémie (chap. 1, 11 ; 2, 5 ; 4, 4 ; 5, 19 ; 6, 14…). Le monde qui n’a pas mis Dieu devant lui (v. 3) et ne peut rien comprendre à la puissance de la prière, attribuera à « un heureux hasard » la manière dont le croyant échappe aux dangers qui le menacent (voyez précisément, en 1 Sam. 23, 26 comment Saül cherche toujours David du côté de la montagne où il ne se trouve pas). Mais le racheté connaît le nom de Celui qui le délivre de toute détresse et c’est ce nom qu’il célèbre (v. 1, 6, 7). Dieu est son secours, mais de plus tout au long de l’épreuve, Il soutient l’âme qui pourrait se décourager (v. 4).