Psaume 80

[Chaque jour les Écritures, année 4, 17 février]

À la fin du psaume 79, Israël rappelait à Dieu qu’il était « le troupeau de sa pâture ». Le psaume 80 commence en invoquant le Berger d’Israël. Comme des brebis dispersées incapables de retrouver leur chemin, les fidèles s’écrient : « Ô Dieu ! ramène-nous » (v. 3, 7, 19). Ce travail de restauration après un temps d’égarement fait partie des soins de notre bon Berger (Ps. 23, 3). — « Fais luire ta splendeur » (v. 1), demande le résidu dans sa détresse. Éphraïm, Benjamin et Manassé, étaient les tribus qui, sous leur bannière, suivaient immédiatement l’arche, figure de Christ (Nomb. 10, 22-24). — À partir du psaume 80, 12, les croyants s’étonnent : Pourquoi Dieu a-t-il livré au pillage et au feu le cep, Israël, qu’Il avait transporté d’Égypte et planté avec tant de soin ? L’Éternel donne la réponse en Ésaïe 5, 4 sous la forme d’un autre pourquoi : Pourquoi quand j’espérais que ma vigne produirait de bons raisins, a-t-elle produit des raisins sauvages ? — Mais en contraste avec ce cep d’Israël, improductif malgré tout le travail du divin Cultivateur, Jean 15 désigne « le vrai cep » : Christ. Il est introduit au verset 17 comme l’homme de la droite de Dieu et le Fils de l’homme, ce nom qu’Il se donne si souvent dans les évangiles.