Psaume 86

[Chaque jour les Écritures, année 4, 23 février]

Dans ce psaume de David (le seul dans ce troisième livre) celui-ci s’adresse à l’Éternel à plusieurs titres : Il est affligé et pauvre ; il est un de Ses saints ; enfin il est Son serviteur. Il s’en réclame pour demander la délivrance (v. 2), la joie (v. 4), la force (v. 16). Car ce serviteur connaît son Maître ; il sait qu’Il est Dieu, Lui seul (v. 10), qu’Il est « bon, prompt à pardonner… » (v. 5), « miséricordieux, faisant grâce, lent à la colère et grand en bonté et en vérité » (v. 15 ; voir aussi Jon. 4, 2). C’est en ces termes qu’autrefois l’Éternel s’était révélé à Moïse sur la montagne de Sinaï (Ex. 34, 6). — Mais le psalmiste éprouve toute sa faiblesse et son incapacité à se diriger. « Enseigne-moi ton chemin », demande-t-il ; puis : « Unis mon cœur à la crainte de ton nom » (v. 11). « Le cœur — écrit J.N.D. — a la tendance d’être distrait par mille objets, par mille pensées fugitives, aussi le psalmiste demande-t-il au Seigneur de lui donner un seul but. Combien nous avons besoin d’avoir un cœur concentré tout entier sur Christ. Là se trouve la puissance… Notre petitesse a trouvé dans Sa grandeur notre place et notre force » (Réflexions pratiques p. 237). Que cette « prière de David », spécialement ce verset 11, soit aussi celle de chacun de nous !