Psaume 87

[Chaque jour les Écritures, année 4, 24 février]

Le contraste est complet entre Sion, la sainte cité fondée par Dieu Lui-même, et les puissantes nations de la terre : l’Égypte, Babylone, Tyr… empires édifiés par l’homme à sa propre gloire. Le moment vient où « l’Éternel enregistrera les peuples » et donnera à chacun son droit de cité. — Deux origines, deux bourgeoisies, sont en quelque sorte reconnues aux hommes selon qu’ils ont passé ou non par la nouvelle naissance. Celle du croyant est dans les cieux (Phil. 3, 20). Il est pour l’éternité citoyen de la Jérusalem céleste et Dieu le considère comme né en elle (v. 5). L’autre bourgeoisie est celle du monde. Elle est éphémère, car « la figure de ce monde passe », tandis que « le solide fondement de Dieu demeure » (1 Cor. 7, 31 ; 2 Tim. 2, 19). Aussi sera-t-il dit des hommes de la terre, y compris les plus illustres : « celui-ci était né là » (v. 4). — « Toutes mes sources sont en toi » chantent les rachetés (v. 7). Nous qui sommes par grâce citoyens du ciel, irions-nous puiser nos joies aux sources du monde ? Puissions-nous plutôt chanter au Seigneur, en toute vérité : Source de lumière et de vie, source de grâce pour la foi… source d’amour toujours nouvelle… nous les avons trouvées en toi (Hymnes et Cantiques nº 182).