Psaume 89, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 février]

Nous trouvons Éthan l’Ezrakhite, ainsi qu’Héman auteur du psaume précédent, parmi les sages que seul Salomon surpassait (1 Rois 4, 31). Tous deux appartenaient à la famille de Zérakh, fils de Juda. Mais leurs dispositions d’esprit sont bien différentes. Alors qu’Héman ne parlait que de fosses et de lieux ténébreux, de fureur et de colère, les mots qui reviennent sans cesse dans le psaume d’Éthan sont ceux de bonté et de fidélité. Ces caractères divins sont rappelés et célébrés, comme pour répondre justement à l’angoisse qui remplissait le psaume précédent. C’est comme si Éthan avait écrit cette « instruction » afin de ranimer la foi de son frère. Deux amis croyants ont ainsi le privilège de s’encourager l’un l’autre à la confiance (Prov. 27, 17 et 1 Sam. 23, 16). Dieu est bon ; Dieu est fidèle : c’est ainsi que nous Le connaissons et notre foi s’attache à un tel Dieu, même si les événements paraissent quelquefois contredire cette bonté et cette fidélité (lire 1 Cor. 1, 9 ; 10, 13). En regardant aux circonstances nous avons souvent de la crainte, mais en pensant au Seigneur et à Son fidèle amour, nous ne perdrons jamais courage. — Les versets 3 et 4 font allusion aux promesses assurées à David et à sa semence, c’est-à-dire à Christ (comp. 2 Sam. 7, 16).