Psaume 89, 30 à 52

[Chaque jour les Écritures, année 4, 28 février]

La promesse faite à David en 2 Samuel 7, 13, et rappelée dans nos versets 4 et 28, se complétait d’une condition : Si ses descendants commettaient l’iniquité, Dieu ne manquerait pas de les châtier (v. 30-32 ; 2 Sam. 7, 14). Hélas ! nous connaissons la triste histoire de cette royauté de Juda et nos versets 38 et suivants nous montrent que, en ce qui concerne le châtiment, Dieu a tenu parole. Toutes les épreuves d’Israël, y compris la tribulation qui l’attend encore, sont la conséquence de cette infidélité. — La pire des douleurs pour les croyants c’est la honte et l’opprobre qui rejaillit sur leur Dieu (v. 41, 45, 50, 51). « Jusques à quand… ? » (v. 46) ; que de fois déjà nous avons entendu cette question angoissée dans les psaumes (par ex. 74, 10 ; 79, 5 ; 80, 4…). Le temps paraît long quand on souffre (Job 7, 3, 4). En réponse à ce cri, l’Éternel fera de Son jugement « une affaire abrégée sur la terre » (Rom. 9, 28 et Marc 13, 20). Car le châtiment n’est pas Son dernier mot. Ésaïe 28, 21 l’appelle « son œuvre étrange, son travail inaccoutumé ». Selon Sa même promesse, Dieu fera jouir Son peuple de Ses bontés pour toujours, en Christ, le Fils de David (v. 49 ; 2 Sam. 7, 15…).