Ézéchiel 1, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 1 mars]

Nous abordons maintenant ce livre d’Ézéchiel, souvent négligé en raison de sa difficulté. Demandons spécialement au Seigneur Son secours pour y trouver de l’édification. — Ce prophète était un sacrificateur comme Jérémie son contemporain. Mais, tandis que ce dernier demeurait dans Jérusalem, Ézéchiel avait fait partie d’un premier convoi de captifs emmenés « dans le pays des Chaldéens » pendant le règne de Jehoïakin (v. 3). C’est là, près du fleuve Kebar, que la Parole de Dieu lui est adressée et qu’il est témoin d’une vision extraordinaire. Au milieu du feu et de l’airain brillant, image de la justice divine exerçant ses droits, le prophète aperçoit quatre animaux fantastiques, qui étaient des chérubins, gardiens et défenseurs de la sainteté de Dieu (chap. 10). Leurs attributs : faces, ailes, pieds et mains sont autant de symboles par lesquels Dieu veut faire comprendre quels sont Ses caractères en justice et en jugement : l’intelligence, la force, la patience et la rapidité, représentés respectivement par la face de l’homme, du lion, du bœuf et de l’aigle. Ces symboles se retrouvent avec beaucoup d’autres dans l’Apocalypse qui est aussi un livre de jugements (voir Apoc. 4, 6, 7).