Ézéchiel 9, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 4, 8 mars]

Ézéchiel a pu constater de ses yeux de quelle ignoble manière la gloire de l’Éternel avait été foulée aux pieds. Aussi peut-il à présent comprendre combien le châtiment est justifié ! Et ce dernier est à la porte (v. 2). Mais Dieu est loin de faire périr le juste avec le méchant (Gen. 18, 25). Au milieu des six hommes armés d’instruments de destruction, il s’en trouve un septième qui, lui, tient dans sa main un instrument de grâce : l’encrier d’écrivain qui, sur l’ordre de l’Éternel, va lui servir à marquer le front de tous ceux que le péché fait soupirer et gémir (comp. Apoc. 9, 4. Le T, dernière lettre de l’alphabet hébreu, servait de marque et de signature : Job 31, 35). L’homme vêtu de lin fait penser au Seigneur Jésus. Dans la grande chrétienté envahie par le mal et sur le point d’être jugée, Il a mis son sceau, le Saint Esprit, sur tous ceux qui Lui appartiennent : signe divin auquel Dieu reconnaît Ses enfants. Tous les fidèles ayant reçu la marque protectrice, l’ordre de destruction peut être donné aux vengeurs. Et le jugement doit frapper d’abord l’élément le plus responsable : le sanctuaire souillé qu’Ézéchiel avait visité (v. 6 ; comp. 1 Pier. 4, 17).