Ézéchiel 16, 44 à 63

[Chaque jour les Écritures, année 4, 16 mars]

La relation de Jérusalem avec l’Éternel aggrave terriblement ses péchés. À cet égard, Sodome était moins coupable qu’elle, et même Samarie qui était pourtant de la part des Juifs l’objet du plus profond mépris (v. 52 ; Jean 4, 9). Nous savons d’ailleurs que Satan fait parfois tomber ceux qui sont en relation avec Dieu plus bas que les autres hommes, car à travers eux, c’est la gloire du Seigneur qu’il cherche à ternir. L’état de péché décrit au verset 49 doit nous faire réfléchir : « orgueil, abondance de pain et insouciant repos »… avec pour conséquence inévitable l’égoïsme. C’est d’un tel point de départ que Sodome en est venue aux affreux péchés qui ont amené sa « totale subversion » (2 Pier. 2, 6). Eh bien ! contrairement à toute attente, les versets 60 à 63 nous apprennent que tel n’est pas le sort final qui attend l’ingrate Jérusalem. Son infidélité n’a pu changer la fidélité de son Époux divin. La cité coupable sera une fois encore l’objet d’une miséricorde plus grande même que celle du commencement. Oui, nous restons confondus devant les derniers mots de ce chapitre rempli de tant de crimes et d’abominations : « Quand je te pardonnerai tout ce que tu as fait, dit le Seigneur, l’Éternel » (v. 63 ; Rom. 11, 33).