Ézéchiel 17, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 4, 17 mars]

La parabole des deux grands aigles et de la vigne, expliquée dans les versets 11 à 21, retrace sous une forme imagée les événements qui se déroulaient alors. Le roi de Babylone, premier grand aigle, déporte Jehoïakin, faible rejeton du cèdre royal, et prend en tutelle la vigne de Juda. Il met à sa tête Sédécias en lui faisant prêter serment au nom de l’Éternel. Mais le roi de Juda n’hésite pas à trahir ce serment. Aussi le roi de Babylone, instrument dans la main de l’Éternel, châtie le prince félon et l’emmène en captivité. — Le crime de Sédécias avait ceci de particulièrement grave qu’il déshonorait le nom de l’Éternel devant les nations. Il montrait en quelle petite estime ce nom était tenu par ceux sur lesquels il avait été placé (Ex. 23, 21). Rachetés du Seigneur Jésus, nous sommes responsables devant le monde d’honorer « le beau nom qui a été invoqué sur nous » (Jacq. 2, 7). Ceux qui nous entourent nous observent de beaucoup plus près que nous ne pensons ; ils souligneront sans pitié nos inconséquences parce qu’ils s’en servent pour s’excuser eux-mêmes. Et comment pourrons-nous les conduire ensuite à un Sauveur pour lequel nous avons montré si peu d’attachement ?