Ézéchiel 17, 22 à 18, 9

[Chaque jour les Écritures, année 4, 18 mars]

L’énigme du chapitre 17 s’achève d’une manière divine. L’Éternel y parle du rejeton que Lui-même — et non plus le grand aigle cette fois — prendra du même cèdre royal de David et qu’Il établira sur une montagne haute et éminente comme un arbre puissant et plein de fruits. Nous comprenons qu’il s’agit du Seigneur Jésus et de Son règne futur (comp. És. 11, 1 et Ps. 2, 6). — Au chapitre 18, l’Éternel conteste avec les hommes d’Israël. Ceux-ci, plutôt que de s’humilier en voyant les châtiments s’accomplir, cherchent à se justifier par un insolent proverbe de leur invention (v. 2). « Les pères mangent du raisin vert, et les dents des fils en sont agacées » ; autrement dit : notre génération paie pour les précédentes ; nos parents ont péché et c’est nous qui en supportons les conséquences (voir Jér. 31, 29, 30). Cela revient à accuser Dieu d’injustice ! Mais ce chapitre détruit leur raisonnement pervers ; ils moissonnent ce qu’eux-mêmes ont semé (Gal. 6, 7). — Ne reconnaissons-nous pas chez ces hommes une triste disposition de notre cœur : celle de rejeter sur d’autres la responsabilité de nos fautes ? Ce qui trahit notre aveuglement et notre orgueil, et nous fait aussi manquer les salutaires leçons du Seigneur (voir Gen. 3, 12 et Rom. 2, 1).