Ézéchiel 19, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 20 mars]

Comme la parabole des deux grands aigles du chapitre 17, celle de la lionne et de ses lionceaux met en scène les derniers rois de Juda et leur tragique histoire. Fils du fidèle Josias, Joakhaz et Jehoïakim confirmaient tout à fait ce que l’Éternel avait déclaré au chapitre précédent. C’était pour leurs propres péchés que ces méchants princes subissaient le châtiment, et la justice de leur père n’avait pas pouvoir de les délivrer (voir chap. 18, 5… et v. 10-13). — De nouveau il est question de la captivité du dernier roi de Juda et de la destruction par le feu de la vigne d’Israël. Certains se demandent peut-être pourquoi ces événements occupent une telle place dans le Livre divin, alors qu’ils n’en tiennent pratiquement aucune dans les manuels d’histoire. Mais aux yeux de Dieu, il s’agit bien d’un des grands tournants de l’histoire de l’humanité. Le siège de Son gouvernement quittait Israël pour de longs siècles. Jérusalem cessait d’être le lieu où l’Éternel avait mis Son habitation sur la terre. Le temps des nations commençait ; il dure encore maintenant et ne prendra fin qu’avec le règne de Christ et la restauration d’Israël.