Ézéchiel 20, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 21 mars]

Les anciens, auxquels leur première visite semble n’avoir rien appris (chap. 14), reviennent trouver Ézéchiel. Dieu leur fait dresser par Son serviteur — et pas en langage symbolique cette fois — la liste des abominations d’Israël, liste aussi ancienne que l’histoire de ce peuple. Dès l’Égypte, il s’est rebellé ; il a refusé de rejeter ses idoles et n’a pas voulu écouter Celui qui se révélait (v. 8). Alors, pour se faire entendre, l’Éternel a amené Son peuple dans le désert. Rien n’est plus impressionnant que le silence du désert. Aussi est-ce l’endroit le plus favorable pour écouter Dieu ; on n’y est pas distrait par les bruits extérieurs. Israël y reçut en Sinaï les statuts et les ordonnances de l’Éternel (v. 10, 11). Plus tard Jean y prêcha la repentance et la venue du Messie (Jean 1, 23). Enfin c’est là que le peuple sera mené encore une fois avant l’avènement du Seigneur pour que Dieu lui parle au cœur (Os. 2, 14). Moïse, Paul et tant d’autres serviteurs, y furent longuement préparés à leur ministère (Ex. 3 ; Gal. 1, 17, 18). — Ne refusons donc pas, chers amis, cette mise à l’écart nécessaire, quelle que soit la forme (solitude forcée, longue maladie, etc.) sous laquelle le Seigneur nous la dispense.