Ézéchiel 20, 30 à 44

[Chaque jour les Écritures, année 4, 22 mars]

Dieu conduit les siens au désert non seulement pour leur parler, mais aussi quand Il veut les discipliner. Et nous comprenons pourquoi. De même que des parents n’ont pas à corriger leurs enfants devant des étrangers, mais ils les prennent à part ; de même cette discipline est une affaire entre Dieu et Ses rachetés dans laquelle le monde n’a pas à entrer. Hélas ! nous redoutons souvent de rester seuls avec le Seigneur à cause du mauvais état de notre conscience et nous cherchons à Lui échapper dans le tourbillon de la vie quotidienne. Il est cependant indispensable que les croyants soient « épurés ». Dieu ne peut supporter chez eux ni compromis ni mélange. Quant à ceux qui refusent de L’écouter, soit ! qu’ils servent leurs idoles (v. 39 ; comp. Os. 4, 17 et Apoc. 22, 11), mais qu’ils ne fassent pas semblant de Le servir aussi ! — Nous savons que toute la génération des hommes de guerre d’Israël est tombée dans le désert, et que seuls les petits enfants sont entrés en Canaan (Deut. 2, 14). À nouveau, quand le moment viendra de ramener les dix tribus actuellement dispersées dans « le désert des peuples », Dieu frappera les rebelles qui n’entreront pas dans Son pays. Après seulement, Il pourra accepter les offrandes de Son peuple et trouver Son plaisir en lui (v. 40, 41 ; Mal. 3, 4).