Ézéchiel 21, 1 à 5, 23 à 37

[Chaque jour les Écritures, année 4, 23 mars]

« Celui-ci ne parle-t-il pas en paraboles ? » disait-on d’Ézéchiel avec un certain mépris. Son langage paraissait difficile au peuple uniquement parce qu’il ne voulait pas comprendre. C’est ainsi que les incrédules évoquent volontiers les difficultés de la Parole et s’en servent comme d’un prétexte pour éviter de s’y soumettre. — Dans ce terrible chapitre, l’épée, premier des quatre jugements désastreux (voir chap. 14, 21), sort de son fourreau pour le châtiment. Pour la manier, l’Éternel se servira du roi de Babylone que nous voyons au carrefour, occupé à consulter ses dieux (v. 26). — Commencera-t-il son attaque par Jérusalem ou par Rabba des fils d’Ammon ? Aux yeux du peuple de Juda cette divination est fausse et sans valeur (v. 28). Et certes elle l’était ! Mais l’Éternel, au-dessus de ces choses, a décidé la ruine de Jérusalem (v. 32) et la fin de la royauté. La couronne sera ôtée au « profane, méchant prince d’Israël » (le profane est celui qui foule aux pieds les bénédictions de Dieu : comp. chap. 22, 26, et en Héb. 12, 16 l’exemple d’Ésaü). — Il n’y aura plus dorénavant de descendant de David sur le trône jusqu’à la venue de Christ « à qui appartient le juste jugement ».