Ézéchiel 47, 13 à 48, 7

[Chaque jour les Écritures, année 4, 22 avril]

Les frontières d’Israël sont délimitées, et, dans ce cadre, chaque tribu reçoit son héritage : une bande droite s’étendant de la Méditerranée bien au-delà du Jourdain (jusqu’à l’Euphrate, conformément aux promesses divines enfin réalisées : Ex. 23, 31 ; Jos. 1, 4). En comparant ce partage du pays avec le tracé compliqué des frontières primitives par Josué et ses émissaires (voir Jos. 18), nous admirons combien tout est simple quand c’est Dieu qui l’établit ! Chaque territoire étant régulièrement réparti, il n’y aura plus ni jalousies ni contestations (lire Jos. 17, 14). Et comme pour devancer ces dernières, l’Éternel précise Lui-même que Joseph aura deux parts (v. 13, réalisation de Gen. 48, 5). Ruben, Gad et la demi-tribu de Manassé avaient jadis choisi leur lot à part des autres tribus. Ils demeurent à présent au milieu de leurs frères dans les limites que l’Éternel a fixées pour eux (chap. 48, 4, 6, 27). Plus de division non plus entre Juda et les dix tribus. D’entre celles-ci, les unes habitent au nord, les autres au sud, de part et d’autre de la « sainte offrande élevée », réalisant désormais le verset 1 du psaume 133 : « Voici, qu’il est bon et qu’il est agréable que des frères habitent unis ensemble ».