Ézéchiel 48, 20 à 35

[Chaque jour les Écritures, année 4, 23 avril]

On a souvent comparé ce livre d’Ézéchiel à celui de l’Apocalypse. L’un et l’autre commencent par une vision glorieuse et solennelle, continuent par des jugements à venir, et s’achèvent sur un tableau du bienheureux règne à venir. Mais Ézéchiel envisage ces événements sous leur côté terrestre : par rapport à Israël. L’Apocalypse, au contraire, présente d’une manière symbolique dans ses derniers chapitres ce qui concerne l’Église et son avenir céleste. La sainte cité, décrite et mesurée en Apocalypse 21 en est la figure. Elle correspond, dans le ciel, à la Jérusalem terrestre de nos versets 30 à 35 ; elle a aussi douze portes portant les noms des douze tribus d’Israël (Apoc. 21, 12 ; comp. également ce qui est dit du fleuve au chap. 47, 1, 12, avec Apoc. 22, 1, 2). — Le beau nom que porte dorénavant la ville : l’Éternel est là (v. 35) nous rappelle que la nouvelle Jérusalem sera « l’habitation de Dieu » (Apoc. 21, 3) ; plus encore : que la grande pensée de Dieu en Christ est d’être finalement « tout en tous » (1 Cor. 15, 28). Qu’Il ait Sa demeure dès à présent dans chacun de nos cœurs !