Luc 1, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 4, 24 avril]

L’évangile selon Luc est celui qui, pour ainsi dire, approche le Seigneur Jésus le plus près de nous. Car il nous Le fait admirer spécialement dans Son humanité parfaite. Dieu a choisi Luc, le médecin bien-aimé et fidèle compagnon de Paul, jusqu’à la fin (Col. 4, 14 ; 2 Tim. 4, 11), pour nous faire cette révélation. Elle se présente sous la forme d’un exposé destiné à un certain Théophile (celui qui aime Dieu). — Son sujet conduit l’évangéliste à décrire avec un soin tout particulier comment Jésus a revêtu notre humanité et a fait Son entrée dans le monde. Certes, Il aurait pu paraître ici-bas à l’âge adulte. Mais Il a voulu vivre entièrement notre histoire de la naissance jusqu’à la mort, toutefois à la gloire de Dieu. — Le début du récit nous montre Zacharie, un pieux sacrificateur, accomplissant son service dans le temple. Tandis qu’il officie dans ce lieu solennel, il s’aperçoit soudain avec effroi qu’il n’est plus seul. Un ange se tient à côté de l’autel du parfum, porteur d’un divin message : un fils va être donné à Zacharie et Élisabeth. Mis à part pour Dieu dès sa naissance, ce sera un grand prophète, chargé de préparer Israël à la venue de son Messie (comp. v. 17 et Mal. 4, 5, 6).