Luc 1, 18 à 38

[Chaque jour les Écritures, année 4, 25 avril]

Devant « ces bonnes nouvelles » (v. 19), le cœur de Zacharie reste incrédule. Pourtant ne contiennent-elles pas l’exaucement de ses prières (v. 13) ? Hélas ! il nous arrive aussi de ne plus attendre du Seigneur ce que nous Lui avons demandé. En réponse à ce « comment… ? » le messager céleste révèle son propre nom : Gabriel qui signifie Dieu est puissant. Oui, Sa parole s’accomplira malgré les tristes raisonnements qui l’ont accueillie. Zacharie va demeurer muet jusqu’à la naissance de l’enfant, tandis qu’Élisabeth sa femme, objet de la grâce divine, se cachera modestement pour ne pas attirer l’attention sur elle-même. — Puis l’ange Gabriel est chargé d’une mission plus extraordinaire encore : celle d’annoncer à Marie, vierge d’Israël, qu’elle sera la mère du Sauveur. Merveilleux événement, infini dans ses conséquences ! — On comprend le trouble et l’émotion dont est saisie la jeune fille. Mais, malgré l’impossibilité qu’elle soulève, sa question du verset 34 n’est pas comme celle de Zacharie au verset 18 la demande d’un signe (marque d’incrédulité). Marie croit et se soumet entièrement à la volonté divine : « Voici l’esclave du Seigneur… ». N’est-ce pas la même réponse qu’attend de nous Celui qui nous a rachetés ?