Luc 1, 39 à 56

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 avril]

Empressée de partager l’heureux message avec celle dont l’ange vient de lui parler, Marie se rend chez sa parente Élisabeth. Quel entretien a lieu alors entre ces deux femmes ! Il illustre Malachie 3, 16 : « Alors ceux qui craignent l’Éternel ont parlé l’un à l’autre… ». Ce qui les occupe, c’est la gloire de Dieu, l’accomplissement de Ses promesses, les bénédictions accordées à la foi. Avons-nous de tels sujets de conversation lorsque nous nous rencontrons entre enfants de Dieu ? — « Bienheureuse est celle qui a cru… » s’écrie Élisabeth, et Marie répond : « Mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur… » (v. 47). Voilà qui suffit à prouver que Marie n’a pas été sauvée autrement que par la foi. Pécheresse, elle avait besoin comme tous les hommes du Sauveur qui allait naître d’elle. Elle ajoute : « Il a regardé l’humble état de son esclave » (v. 48). Malgré l’honneur exceptionnel que Dieu lui fait, Marie reste à sa place devant Lui. Que penserait-elle du culte dont elle est devenue l’objet dans la chrétienté ? — « Il a renvoyé les riches à vide ». Dieu ne renvoie à vide que ceux qui sont remplis d’eux-mêmes. Remarquons combien le beau cantique de Marie ressemble à celui d’Anne (1 Sam. 2).