Luc 1, 57 à 80

[Chaque jour les Écritures, année 4, 27 avril]

Élisabeth met au monde celui qui deviendra le prophète du Très-haut (v. 76). Voisins et parents se réjouissent avec elle. Voyez combien la joie remplit ces chapitres (chap. 1, 14, 44, 47, 58 ; 2, 10). C’est maintenant l’occasion pour Zacharie de montrer sa foi en confirmant le beau nom de cet enfant (Jean signifie faveur de l’Éternel). Aussitôt l’usage de la parole lui est rendu, et ses premiers mots sont pour louer et bénir Dieu. Plein du Saint Esprit, il célèbre la grande délivrance que l’Éternel va accomplir en faveur de Son peuple. Combien notre cantique chrétien peut monter plus haut encore ! Par la venue de Christ et Son œuvre à la croix, Dieu nous a délivrés non d’ennemis terrestres mais du pouvoir de Satan. Étant ainsi affranchis, notre privilège n’est-il pas de servir le Seigneur « sans crainte, en sainteté et en justice devant lui, tous nos jours » (v. 74, 75) ? — « L’Orient d’en haut nous a visités » ajoute Zacharie. Au temps d’Ézéchiel, la gloire s’en était allée en direction de l’orient. Adorable mystère, cette gloire divine revient visiter le peuple impuissant et misérable (v. 79). Ce n’est plus cette fois sous l’aspect d’une nuée éblouissante mais sous les traits d’un humble petit enfant.